dimanche 22 mars 2015

La Psychothérapie, est-ce pour moi ?


Christina Ruocco, Psychopraticienne,
Thérapeute Analytique

Sur RDV au 07.83.01.60.22
7 avenue José Nobre
13500 Martigues

Une personne, un sujet (le patient) parle, exprime par des mots ce qui, au fond de lui, semble dysfonctionner. 


Que cela vienne d'un état, on se sent mal, en souffrance, ou d'un problème relationnel, c'est le lien à l'autre qui est compliqué et fait souvent souffrir ; il y a un besoin de comprendre ce qui rend la personne si mal. Pas forcément malheureuse, mais mal dans sa vie ou dans ses rapports.
Car il y a une souffrance qui ne se nomme pas.
Je me souviens d'une femme qui un jour s'effondra en larmes devant moi en me confiant : «J'ai une fille merveilleuse, un mari qui m'aime, bref, j'ai tout pour être heureuse, mais je me sens si mal ! Et je ne sais pas pourquoi...». Cette femme ne savait pas pourquoi elle avait cette souffrance en elle. Car elle n'avait pas nommé ces choses qui en elle animaient un conflit inconscient.

Il faut savoir que la partie inconsciente de notre psychisme est plus importante que notre partie consciente. L'inconscient est une partie de nous où l'on rejette tout ce qui peut nous gêner pour avancer. Un peu comme un immense tiroir où nous pourrions ranger tout le matériel laid ou qui pourrait nous blesser. Seulement voilà : ce qui est rangé ne disparaît pas. L'esprit a même parfois des quintes de toux, des éternuements qui font resurgir des objets tranchants ou laids du grand fourre-tout qu'est l'inconscient. On fait un cauchemar, ou bien on met son interlocuteur mal à l'aise (et on se met mal à l'aise aussi) avec un lapsus grossier ou impoli.
Ou bien, on a le sentiment de bien faire, de s'appliquer, mais la vie nous échappe, et on ne comprend pas pourquoi...

La psychothérapie est là pour nommer les choses. C'est un premier pas. Ensuite, une compréhension de son propre fonctionnement s'établit. On repère ses conflits intérieurs qui ne sont pas toujours évidents à cerner lorsqu'il s'agit de soi. La personne, que l'on nomme «patient» (le patient – de «patience») décide dans un premier temps de résoudre un problème : il souffre, ne comprend pas toujours pourquoi, ne sait pas forcément l'exprimer, mais sa souffrance le mène chez un «psy»...
Le psychologue ne propose pas forcément de cure analytique. C'est surtout le cas chez les libéraux. Le psychanalyste propose une cure qui engage un processus en profondeur et sur plusieurs années. La psychothérapie peut mener à la psychanalyse, elle peut être son préambule mais elle peut être aussi suffisante pour retrouver un équilibre dans sa vie en général. Il n'y a pas de durée établie.
On fait parfois appel à la psychothérapie lors de périodes difficiles à traverser.
Comme une passerelle vers un mieux être.
Un psychothérapeute (nommé aussi psychopraticien ou thérapeute analytique les premières années d'exercice dans nombre de cas) doit passer un contrat avec la personne qui sollicite ses services.

Il y a un objectif différent selon la personne.
Cet objectif de vie est mentionné au départ, ou peut être trouvé plus tard, et peut être modifié en cours de route selon les cas.
La réponse aux deux questions posées est-elle donnée ? Pas tout à fait sans doute, et il faudra revenir sur la définition de la psychothérapie. Mais cette ébauche, basée sur un besoin ressenti (le besoin de trouver une réponse à la cause de sa souffrance, un moyen d'y remédier), devrait suffire à répondre à la deuxième question :

Est-ce pour vous ? Vous avez trouvé des éléments pour répondre à cette question.
Si vous souffrez mais que vous ne comprenez pas bien l'origine de cette souffrance ; si vos relations vous font souffrir mais que vous n'en comprenez pas la raison et que vous vous demandez «Mais pourquoi je suis comme ça ?» ou bien : «Mais pourquoi on me traite comme ça ?» ; ou encore si vous pensez savoir ce qui ne va pas mais vous avez le sentiment que cela ne vous aide pas plus... Une thérapie analytique est adaptée à votre cas.

Comment faire ? Prenez rendez-vous, tout simplement. Ensuite, si la démarche vous convient, vous rencontrerez votre psychopraticien à une fréquence que vous établirez ensemble.